Se libérer du malheur en soi

Vous a-t-on déjà dit cette fameuse phrase ? Ou peut-être vous l’êtes-vous dite ?

Vous avez un compagnon / une compagne, des enfants en pleine forme, une maison, un job plutôt sympa… vous avez donc réussi votre vie aux yeux du monde ! Et pourtant vous ne vous sentez pas bien. Cela peut être de la tristesse, de la colère, un mal-être diffus, du découragement… Alors, oui, pourquoi ne vous sentez-vous pas bien ?

Parce que rien de ce qui vient de l’extérieur ne peut vous apporter un contentement et une joie pérennes. Même la plus belle des relations amoureuses ne pourra masquer votre mal-être intérieur sur le long terme. Exactement comme une couche de peinture sur un mur humide ne pourra cacher la misère longtemps.

Ce qui est une bonne nouvelle en soi car cela signifie que l’on n’a pas besoin « de tout avoir » pour être heureux !

Mais d’où vient ce mal-être ?

Ce mal-être vient de votre passé, d’événements douloureux ou de contextes difficiles dans lesquels vous avez vécu enfant et adolescent. Vous n’aviez pas les moyens de gérer ces situations et vous ne saviez pas quoi faire avec vos ressentis et vos émotions. Vous avez fait du mieux que vous pouviez à l’époque, c’est-à-dire que vous avez refoulé cela pour ne plus le sentir. Et vous avez bien fait, il en allait de votre survie psychique !

le malheur en nous cache notre vraie natureMais, à l’âge adulte, ces matériaux psychiques refoulés dans le subconscient sont toujours présents. De quoi sont-ils composés ? D’émotions refoulées mais également de fausses croyances et de décisions prises qui vous enferment dans des schémas répétitifs, de conditionnements limitatifs. Tout cela compose le malheur qui vit en vous. Il vient polluer votre vie, comme une mauvaise odeur dont vous ne connaissez pas la source mais qui est tout de même bien présente. Ou comme une couche de nuages qui vient cacher le soleil…

 

Est-il possible de s’en défaire ?

Oui, bien sûr ! Nous avons en nous un mécanisme qui cherche à nous libérer de ce malheur accumulé. Le souci, c’est que nous ne le savons pas et que nous interférons sans cesse. Un peu comme si nous grattions en permanence une plaie et, par là-même, empêchions le mécanisme naturel de cicatrisation de se faire.

Quel est ce mécanisme ?

Ce mécanisme, c’est la vie en nous ! Cette vie qui fait battre notre coeur, digérer nos aliments… Cette vie cherche aussi à nous libérer de notre malheur. Elle va pousser vers la lumière les contenus psychiques qui nous encombrent et dont il est temps de se défaire. Pour cela, elle va utiliser tout ce qui est à sa disposition : une parole prononcée par un proche, un événement extérieur qui va venir réveiller une vieille douleur… Et parfois, il n’y a même pas besoin de stimulus extérieur tellement cette vieille douleur affleure.

Comment interférons-nous ?

Nous interférons à l’insu de notre plein gré car personne ne nous appris à faire face intelligemment à ces contenus psychiques. Enfant, nous avons mis en place un système, comme je le disais plus haut, pour gérer du mieux que nous pouvions nos ressentis et émotions. Ce système se compose de fuites et de luttes. Dès que quelque chose d’inconfortable ou de douloureux émerge en nous, ce système s’active automatiquement et nous allons soit fuir, soit lutter.

Comment faire face au malheur qui vit en nous ?Les manières de lutter sont peu nombreuses : nous nous contractons et nous bloquons notre respiration. Les manières de fuir sont multiples : nous partons dans un bavardage mental, nous mangeons quelque chose sans avoir faim, nous fuyons dans le sport, le travail, les divertissements, l’alcool… La liste ne peut être exhaustive.

Ce système peut être comparé à l’instinct de survie physique qui nous fait évaluer en un dixième de seconde, face à un danger, s’il vaut mieux fuir ou lutter. C’est en quelque sorte un instinct de survie psychique, sauf que le danger n’est pas réel.

Comment faire pour ne plus interférer ?

La bonne nouvelle est que, si nous avons mis en place ce système, nous pouvons le défaire. Il faut tout d’abord observer comment nous luttons et nous fuyons. Lorsque nous nous rendons compte que nous sommes en train de lutter ou de fuir, nous avons alors le choix de ne pas le faire et de porter notre attention à l’intérieur de notre corps, dans notre ressenti corporel, pour voir ce qui s’y passe. Une fois notre attention portée sur notre ressenti, il y a 3 étapes :

  1. Reconnaître ce qui est là,
  2. Accepter que cela soit là. Nous préférerions ressentir autre chose mais ce n’est pas le cas et le nier ne va pas nous aider,
  3. Accueillir pleinement ce qui est là. Ceci nécessite une posture intérieure spécifique qui s’apprend et s’expérimente afin de devenir autonome.

accueillir tout ce qui vit en nous

En faisant cela, la sensation présente va se transformer et l’émotion présente va se libérer laissant place à un ressenti agréable et confortable. Il ne s’agit pas d’aller à la pêche aux émotions. Mais lorsque quelque chose d’inconfortable se présente dans notre ressenti, nous avons le choix de l’accueillir et de le laisser se dissoudre.

En nous reconnectant à notre ressenti corporel, nos croyances erronées, les décisions prises enfant, nos mécanismes d’auto sabotage se révèlent à nous. Nous devenons de plus en plus conscients de ce qui vit en nous et de nos modes de fonctionnement. Petit à petit, le malheur accumulé va se résorber laissant de plus en plus la place à la sérénité, la joie, le bien-être… Exactement comme une couche de nuages qui s’effiloche petit à petit, laissant de plus en plus transparaitre le soleil.

Faut-il être accompagné dans cette démarche ?

Il est nécessaire au début d’être accompagné dans cette démarche de faire face à ce qui vit en nous. Pourquoi ? C’est exactement comme apprendre à faire du vélo. Vous n’avez pas appris en lisant un manuel. Vous avez eu besoin de quelqu’un qui vous montre comment faire, vous encourage, soit là pour vous rattraper lorsque vous étiez déséquilibré et vous sécurise.

Se libérer du malheur somatothérapieArrêter de fuir et de lutter, alors que vous le faites depuis des dizaines d’années, est un changement de fonctionnement profond qui peut être déstabilisant. Je suis là, en tant qu’accompagnante, pour vous offrir un espace sécurisant et une écoute bienveillante. Je vous guide et vous encourage dans l’exploration de vos ressentis. C’est une collaboration entre 2 personnes : vous qui aspirez à vous libérer de votre malheur et moi qui suis passée par là et sait comment cela fonctionne. Je vous transmets un savoir-faire afin que vous soyez autonome, à terme, dans ce cheminement.

J’accompagne tous types de personnes avec tous types de problématiques : de la working girl en surinvestissement professionnel et au bord du burn-out, au dépressif depuis 25 ans, en passant par les mal-être profonds et généralisés et les problèmes relationnels. Que ce soit pour résoudre un problème spécifique ou, au contraire, dans une démarche de connaissance de soi plus large et plus profonde.

Que puis-je attendre de cette démarche ?

Faire face intelligemment au malheur qui vit en soi permet de le dissoudre petit à petit. Plus ça va, plus vous ressentez de l’amour, du bien-être, de la joie, de la sérénité au quotidien… et cela quelque soit votre contexte de vie ! En effet, sous ce malheur, est caché notre vraie nature, libre, joyeuse, vivante, aimante…

Bien-être thérapie psycho-corporelle

Cette démarche a d’ailleurs deux aspects : faire face au malheur lorsqu’il se présente mais également mettre l’attention sur ce qui est bon, juste et vrai en nous pour que cela grandisse et prenne de plus en plus de place dans notre vie.

 

Aline Jacomet

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