
Stress au travail : quels risques avez-vous de faire un burn-out ?
Selon certaines études, 40% des causes d’un burn-out seraient associées à des facteurs personnels et 60% à des facteurs organisationnels. Il est souvent difficile d’agir seul sur les causes organisationnelles. Par contre, on peut faire de la prévention si l’on a une personnalité favorisant le risque de burn-out.
Avez-vous une personnalité sujette au burn-out ?
Face à une situation stressante au travail qui perdure, certaines personnes risquent plus que d’autres de faire un burn-out. Voici les attitudes ou caractéristiques personnelles qui contribuent à l’épuisement professionnel :
- Un engagement sans limite dans son travail qui devient le centre de sa vie,
- Avoir une conscience professionnelle élevée. Ce sont habituellement les employés performants qui s’épuisent,
- Faire preuve de perfectionnisme, sans tenir compte des priorités,
- Avoir des attentes élevées (voire inaccessibles) envers soi-même et un sens de l’autocritique exacerbé,
- La difficulté à poser ses limites (notamment en période de surcharge de travail),
- La difficulté à déléguer,
- Des croyances telles que « je ne peux pas dire non », « je dois toujours être fort », « je dois plaire à tout le monde » …,
- Une faible estime de soi et un sentiment d’incompétence (« je n’y arriverai pas », « je ne suis pas capable de faire face ») (voir l’article sur le déni de soi),
- La tendance à confondre performance au travail et valeur personnelle,
- La difficulté à évacuer les tensions et la tendance à ne pas pratiquer des activités ressourçantes,
- La tendance à négliger son surmenage et les signaux d’alarme du corps,
- Des difficultés à exprimer ses émotions,
- Une tendance à l’anxiété, à l’anticipation anxieuse des événements,
- La peur du vide (se reposer = perdre son temps),
- …
Si vous vous reconnaissez dans plusieurs de ces caractéristiques, soyez très vigilant en période de stress au travail ! Cependant une personnalité n’est pas gravée dans le marbre et il est possible d’en changer les aspects qui nous desservent.
Pourquoi suis-je comme cela ?
Etre perfectionniste, se mettre la pression outre mesure, avoir une faible estime de soi, ne pas prendre soin de soi et toutes les autres tendances citées prennent leur source dans notre enfance, au moment où nous avons construit notre personnalité.
Le plus simple est d’illustrer avec des exemples…
Celui qui cherche la reconnaissance…
Un enfant qui ne se sent pas reconnu par ses parents va chercher leur reconnaissance par tous les moyens. Par exemple, il peut faire en sorte de répondre immédiatement à toutes leurs sollicitations et même chercher à les anticiper. Arrivé à l’âge adulte, il continuera à chercher la reconnaissance qui lui a manqué, entre autres dans le monde professionnel. Et il se comportera comme il le faisait enfant c’est-à-dire en voulant être infaillible, celui sur lequel on peut toujours compter. Pour cet adulte, la moindre faute est quelque chose d’insupportable car cela ébranle le système qu’il a construit pour se sentir digne d’être reconnu. Faillir le ramène inévitablement à la blessure de son enfance. Inconsciemment, il fera donc tout son possible pour éviter cela, quitte à aller jusqu’à l’épuisement…
Celui qui veut cacher qu’il n’est pas à la hauteur…
Un enfant à qui on a répété qu’il était bête, qu’il n’arriverait à rien dans la vie, etc… deviendra un adulte ayant une faible estime de soi. Or, dans le monde professionnel, on se doit de mener à bien les tâches qui nous sont confiées. Que fait une personne qui a une faible estime d’elle-même ? Elle va être amenée à repousser ou à éviter les tâches pour lesquelles elle a peur de ne pas être à la hauteur. Si jamais elle se retrouve au pied du mur, accomplir la tâche en question va la mettre dans un fort état de stress, la confrontant à ses démons intérieurs : la peur d’échouer, la honte de ne pas être à la hauteur. Travailler ainsi consomme beaucoup d’énergie. Confrontée à une surcharge de travail, la personne puise encore plus dans ses réserves d’énergie. Le système risque fort de s’emballer car la peur de ne pas y arriver sera encore plus grande, la menant à l’épuisement…
Que puis-je faire ?
Comme le montrent les exemples cités ci-dessus, notre personnalité s’est construite sur la base de notre vécu enfant. En fait, tous les traits de notre personnalité, qui nous poussent à agir dans un sens qui n’est ni bénéfique ni bienveillant pour nous, se sont construits sur des blessures d’enfance. En conséquence, si on guérit la blessure d’enfance, notre personnalité change.
Comment fait-on pour guérir les blessures de l’enfance ?
Guérir une blessure d’enfance se fait en 3 étapes :
- Prendre conscience de la blessure et reconnaître ses conséquences dans notre vie d’adulte,
- Accueillir la peine (tristesse, colère…) liée à l’événement ou au contexte blessant et que l’enfant n’a pas pu gérer. Cette peine est restée engrammée dans notre corps,
- S’accorder à soi-même ce qui ne nous a pas été accordé étant enfant (reconnaître sa propre valeur au lieu d’attendre la reconnaissance des autres etc…).
Ce processus nécessite de se faire accompagner par un professionnel. En effet, on peut, en faisant appel à notre capacité d’analyse, comprendre certains liens entre notre situation d’aujourd’hui et notre passé. Cependant cette compréhension reste partielle et insuffisante car une grosse partie de notre vécu psychique enfant a été reléguée dans le subconscient. Et c’est dans cette partie « oubliée » que résident les clés.
De plus, « avoir compris » ne suffit pas. Certaines personnes sont conscientes de leurs blessures d’enfance et de leurs impacts. Beaucoup sont également conscientes que leur comportement les dessert et pourtant n’arrive pas à agir autrement. J’entends souvent « Je sais que c’est à moi de reconnaître ma valeur mais je n’y arrive pas », « Je voudrais arrêter d’être perfectionniste mais je n’y arrive pas »…
La raison en est simple : il n’est pas possible de changer sa personnalité par un acte de volonté, sur la base d’une compréhension intellectuelle. Tous les éléments de notre passé qui n’ont pas été bien vécus et digérés laissent des mémoires émotionnelles dans notre corps. Ce sont ces mémoires qui agissent à notre insu et maintiennent en place les comportements, croyances et pensées qui nous desservent. Par contre, si la mémoire émotionnelle se dissout, notre manière d’être et d’agir se transforme comme par magie ! Là encore, l’aide d’un thérapeute est nécessaire car personne ne nous a appris à laisser les mémoires émotionnelles se dissoudre.
La somatothérapie, telle que je la pratique, est un excellent moyen de guérir ses blessures d’enfance et de transformer sa vie comme souhaité. Je vous amène à vous reconnecter à votre ressenti corporel qui est la clé pour accéder aux contenus relégués dans le subconscient. J’apprends également aux personnes que j’accompagne comment laisser les mémoires émotionnelles se dissoudre. Il n’y a besoin ni de technique, ni de protocole compliqué. C’est un processus naturel d’auto-guérison du corps que nous empêchons de se faire par ignorance ! Avec un peu de pratique, les personnes deviennent autonomes. Elles se libèrent de ce qui les encombrent et se re-connectent à leurs ressources intérieures, telles que l’amour, la joie, la sérénité etc…
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